sábado, 27 de fevereiro de 2016

Destruction programmée de l’Etat d’Israël suivant le plan par étapes de l’OLP
Nancy Verdier - Dreuz.info
Un plan par étapes a été établi par l’OLP qui doit aboutir progressivement à l’élimination de l’Etat d’Israël.
Il a été adopté à la 12ème session du Conseil National du Caire le 9 juin 1974.
Il affiche les intentions ouvertes de l’OLP et de la quasi totalité des Etats arabes du Moyen-Orient de l’époque, de détruire l’entité sioniste.
Avec l’appui des Russes, Yasser Arafat a inventé en 1964 le concept de « peuple palestinien».

Un nationalisme arabe exacerbé sans projet économique autre que l’assistanat

Le plan de l’OLP témoigne d’un nationalisme arabe exacerbé sans projet économique autre que l’assistanat, sans projet éducatif autre que la haine, sans fondement éthique autre que le terrorisme et le jihad, ni racine historique autre que le mensonge avec la prétention infondée de s’inscrire dans le sillage de la politique occidentale de décolonisation initiée par la France.
Le retournement en faveur des nations arabes opéré par De Gaulle dès 1967, a sans douté résonné aux oreilles arabes comme la reconnaissance d’une convergence de vue et du bien fondé du projet «palestinien».
La France continue de jouer un rôle de premier plan dans le soutien direct à des organisations conceptuellement et effectivement terroristes comme le Fatah et l’OLP [et même le Hamas par le biais des programmes internationaux], ce qui ne l’a pas empêchée d’être la cible, de 1974 à ce jour, de multiples attaques terroristes (lire à ce sujet : 40 ans d’attentats par des musulmans sur le sol français) de la part de «ses amis arabo-musulmans», toutes causes confondues.De Gaulle aura ainsi ouvert aux fonctionnaires de l’UE, aux médias et autres serviteurs zélés des intérêts bien compris de la France, les vannes d’un soutien décomplexé en faveur des ambitions arabes antisionistes et anti-juives, qui s’est accompagné de l’émergence d’une politique euro-arabe telle que décrite par Bat Ye’Or dans Eurabia.
En aidant les arabes à détruire un modèle de démocratie occidentale au Proche-Orient, la France apparaît aux yeux des arabes, des musulmans et des islamistes, comme le «maillon faible» facile à conquérir…
La France n’a pas compris les leçons de l’Histoire.
Elle a cru qu’en collaborant avec Hitler, elle sortirait indemne de la guerre. Dans un contexte totalement différent, elle recommence les mêmes errements, en laissant affirmer haut et fort dans certains milieux diplomatiques, qu’Israël n’est «qu’une parenthèse de l’histoire», sans songer un instant, que dans une UE potentiellement à l’agonie, elle aussi pourrait devenir un jour une «parenthèse de l’histoire»…
Les états voisins d’Israël sont en ruine, leurs conflits internes ne trouvent pas d’issue et peuvent dégénérer en une guerre totale aux portes de l’Europe. La France, qui est déjà sur plusieurs fronts, vient discrètement d’engager des troupes en Libye pour contenir l’avancée de l’Etat islamique qui menace le continent européen, tandis qu’Israël et l’Egypte luttent ensemble pour repousser la pression de l’Etat Islamique dans le Sinaï.
Le pied de nez surréaliste de Laurent Fabius à sa sortie du Quai d’Orsay reflète les errements et les idées fixes de la diplomatie française.
Celle-ci aurait-elle encore succombé à des nouvelles menaces d’attentats de la part de ses amis arabes «palestiniens» ? Cherche-t-elle à forcer la main à l’un ou l’autre camp ? Compte-t-elle aller au bout de son obsession anti-juive et anti-israélienne ? Se dit-elle qu’après tout, la guerre qui fait rage au Proche-Orient aura tôt ou tard raison de l’un ou de l’autre ? Ou bien est-elle dans l’incapacité de sortir de la vision lâche et erronée du général De Gaulle, qui dans une perspective de fin de guerre froide, rêvait d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural et d’un accompagnement postcolonial des peuples dits «arabes», au détriment de tous les autres ?
La mondialisation a rebattu les cartes et la guerre froide a resurgi.
L’Europe est remise en question à plusieurs niveaux. Le djihad se poursuivra, même si l’Etat islamique est défait. Israël qui démontre chaque jour davantage son dynamisme scientifique et technologique ainsi que son potentiel militaire national et international se trouve confronté à une guerre diplomatique, juridique et médiatique, alors que sur la scène internationale, Mahmoud Abbas joue double jeu, ne renonce en rien aux mensonges et au projet mortifère de l’OLP dont il est le chef, et sur le terrain, pousse une jeunesse fanatisée à « jouer » à couteaux plantés …. dans le dos d’innocents.
Les «palestiniens» ont toujours su tirer sur toutes les ficelles (et explosifs). Ils jouent coup double en se faisant passer à la fois :
  • pour des «réfugiés» résidant sur ce qu’ils considèrent leur propre terre et qui est sous administration de l’Autorité Palestinienne, raflant au passage de grasses subventions internationales.
  • et pour des «déracinés», des «exilés» chassés de leurs terres de Palestine.
Les « palestiniens» ont un état : la Jordanie, pays où ils sont majoritaires et dont ils sont citoyens. Une minorité vit au Liban et en Syrie, où leurs frères arabes les parquent dans des camps insalubres, parfois bombardés par le pouvoir syrien et dont personne ne parle.
Seuls comptent aux yeux du monde ceux qui vivent en Judée-Samarie, en terre juive, annexée par la Transjordanie en 1949 et reprise par Israël durant la guerre de 1967 : 19 ans d’occupation contestée par aucun Etat au monde, juste assez pour effacer le nom juif de la région et le remplacer par le terme qui fut en vigueur pendant ces 19 ans : Cisjordanie.
Les diplomaties françaises et européennes dans leur aveuglement, ont perdu toute crédibilité comme médiateurs sur les questions du Proche-Orient et ne font que renforcer les extrémistes islamistes de l’OLP, du Hamas et de l’Etat Islamique. Kerry et l’Administration Obama pas en reste dans cette course à la médiocrité, feignent de ne pas comprendre les enjeux, et par l’opacité de leur tactique rendent illisible et invalidante la politique actuelle des Etats-Unis dans cette région du monde.

Programme politique de l’OLP du 9 juin 1974
Le Conseil National Palestinien :
Compte tenu de la Charte Nationale Palestinienne et du Programme Politique élaboré lors de la 11ème session qui s’est tenue entre le 6 et le 12 janvier 1973 ; vu la certitude qu’il sera impossible d’établir une paix juste et durable dans cette région, sans que notre peuple palestinien recouvre tous ses droits nationaux, et surtout son droit au retour et à l’autodétermination sur tout le sol de sa terre d’origine ; et à la faveur de nouvelles circonstances politiques qui ont vu le jour depuis le dernier Conseil, les décisions suivantes sont prises :
  1. Réaffirmer la position de l’OLP contre la Résolution 242, qui supprime les droits nationaux de notre peuple et traite la cause de notre peuple comme un problème de réfugiés. Le Conseil en conséquence refuse de cautionner cette résolution à un quelconque niveau soit arabe ou international, y compris à la Conférence de Genève.
  2. L’Organisation de Libération emploiera tous les moyens et surtout la lutte armée pour libérer le territoire palestinien et établir une autorité nationale indépendante et combattante pour notre peuple sur toute partie du territoire palestinien qui sera libéré. Ce qui exigera que des changements soient effectués dans l’équilibre des pouvoirs en faveur de notre peuple et de sa lutte.
  3. L’Organisation de Libération luttera contre toute proposition d’une entité palestinienne garantissant une reconnaissance, la paix et des frontières sûres au prix de la renonciation aux droits nationaux et la privation de notre peuple de son droit au retour et à l’auto-détermination sur le sol de sa patrie d’origine.
  4. Toute mesure prise en direction de la libération est un pas en direction de la réalisation de la stratégie de l’Organisation de Libération qui est d’établir l’état démocratique de Palestine, selon les modalités spécifiées dans les résolutions des précédents Conseils nationaux palestiniens.
  5. De lutter de concert avec les forces jordaniennes pour établir un front national jordano-palestinien dans le but d’établir en Jordanie une autorité démocratique nationale en contact étroit avec l’entité palestinienne qui sera établie par la lutte armée.
  6. L’Organisation de Libération luttera pour rassembler les deux peuples dans ce même combat et unir toutes les forces du mouvement de libération arabe qui sont d’accord avec ce programme.
  7. En vertu de ce programme, l’Organisation de Libération luttera pour renforcer l’union nationale et pour l’élever à un niveau où elle sera en capacité d’exercer ses droits et devoirs nationaux.
  8. Une fois établie, l’Autorité Nationale palestinienne s’efforcera d’accomplir l’union des pays en confrontation, dans le but d’achever la libération de tout le territoire palestinien, en vue d’une unité arabe totale.
  9. L’Organisation de Libération s’efforcera de renforcer sa solidarité avec les pays socialistes et les forces de libération et de progrès dans le monde entier, dans le but de couper court à tous les projets sionistes, réactionnaires et impérialistes.
  10. En vertu de ce programme, la direction de la révolution déterminera les tactiques qui serviront et rendront possibles la réalisation de ces objectifs.
Le Comité Exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine s’efforcera d’appliquer ce programme, et au cas où des évènements affecteraient le destin du peuple palestinien, l’Assemblée Nationale se réunira en session extraordinaire.

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