Des djihadistes de l’Etat islamique infiltrés dans la « jungle » de Calais

Jean-Patrick Grumberg - Dreuz.info

A l’insu (du moins je l’espère) des anarchistes qui excitent les migrants de Calais contre la loi et l’ordre républicain, « des militants de l’Etat islamique profitent du chaos et ont infiltré la jungle de Calais », vient de déclarer l’ancien chef du contre-terrorisme de Londres, de retour d’une visite sur place.

Kevin Hurley, directeur de la police du Surrey en Grande Bretagne et ancien chef du contre-terrorisme de la capitale britannique, dresse un tableau que les médias français n’ont pas la liberté de présenter – pour le cas où quelques rares braves journalistes voudraient s’y risquer : des terroristes de l’Etat islamique sont probablement abrités par les anarchistes et les migrants de la jungle de Calais, car, dit le chef de la police « la zone est totalement “sans aucune surveillance policière”.

Kevin Hurley, qui espère être réélu cette année au poste de commissaire de police criminelle, s’est récemment déplacé à Calais pour évaluer la situation par lui-même. Pendant sa visite, il a avoué à la BBC son inquiétude en découvrant dans le camp “une vaste zone dont la police est complètement absente” où « les activités criminelles sont totalement possible – et fleurissent ».

Décrivant l’endroit comme “une cachette potentielle” pour les djihadistes, il rapporte qu’un migrant lui a avoué que “définitement, des gens qui soutiennent l’idéologie de l’Etat islamique” vivent dans le camp.

Hurley a ajouté que le camp pouvait facilement être utilisé par les combattants qui rentrent du Moyen Orient et veulent se rendre en Grande Bretagne. “Si je revenais du djihad, je me cacherais parmi ce groupe, car on peut facilement y disparaître”.

Son constat a bien entendu déclenché des réactions des bien pensants qui travaillent dur pour cacher la réalité, et en réponse, Mr Hurley a  publié le communiqué suivant sur Facebook :

“Je m’attendais à ce que mes commentaires soient attaqués par ceux qui ne les trouvent pas en phase avec leur vision du monde ».

“Cela ne m’a pas surpris que ceux qui désaprouvent [ce que j’ai observé et rapporté] soient si agressifs et déplaisants. Je ne suis apparemment pas autorisé à me sentir inquiet lorsque je suis entouré par un groupe d’homme jeunes, alors que je me trouve dans une partie isolée du camp de Calais. »

“Je pourrais ajouter qu’ils étaient pourtant moins inquiétants que les approches hostiles et émotionnelles ‘d’aides sociaux’ qui ont provoqué une émeute de jeunes hommes attirés par leur remue ménage, et qui se sont alors laissés entrainer par les ‘aides sociaux’.”

“Alors que beaucoup dans les camps viennent probablement de régions où ils ont eu une terrible vie de souffrance, et ont pris des risques lors de leur difficile voyage, il n’est pas possible d’être sûr que tous sont des braves gens. »

“Avec nos frontières sans contrôle, nous n’avons aucune certitude. A mon avis, il se peut tout à fait que [parmi eux] se trouvent des djihadistes qui reviennent en Grande Bretagne ou encore des criminels.”